Le désastre du braconnage au Mozambique

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Après un comptage aérien des éléphants du Mozambique, le WWF tire la sonnette d’alarme. L’ONG spécialisée dans la protection de la faune sauvage s’alarme d’une population décimée par centaines par le braconnage.

De 480 à 900 éléphants ont été tués dans le nord du Mozambique entre 2011 et 2013. Ce pays est pointé depuis des années pour son piètre bilan en matière de protection des animaux. « Au parc national de Quirimbas (sur la côte nord-est), près de la moitié des éléphants observés depuis le ciel fin 2013 était des carcasses. Une action internationale d’urgence est nécessaire », a plaidé le WWF dans un communiqué.

Selon l’administration du parc, interrogée en avril par l’AFP, 80 % des éléphants tués à Quirimbas sont des jeunes, moins prudents que leurs aînés. « Le marché de l’ivoire explose. Tout le monde essaye d’en avoir », a expliqué l’administrateur Chande Baldeu. L’ivoire est vendu 50 dollars (36,70) le kilo localement à des intermédiaires, soit 500 dollars par défense, et cela représente tellement d’argent que « des gens qui ne braconnent pas habituellement ou sans lien avec des acheteurs essayent d’attraper des éléphants ».

Les populations locales aident ces braconniers en indiquant la localisation des éléphants, prédateurs redoutables pour l’agriculture vivrière locale. Selon le WWF, « le Mozambique est désormais l’un des hauts lieux du massacre d’éléphants et de transit de l’ivoire en Afrique, en plus d’être une juteuse plateforme de transit et d’exportation de cornes de rhinocéros vers les marchés asiatiques ». Article original

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